réduire sa pollution numérique
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Réduire sa pollution numérique en quelques clics !

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous voiler la face : toutes nos actions ont un impact, et le temps toujours plus important que nous passons sur internet y joue pour beaucoup ! La pollution numérique est une réalité, malgré son côté impalpable qui fait qu’on l’oublie parfois un peu facilement. Mais il y a tout de même des aspects positifs : il est aussi très facile de la limiter ! Si vous ne savez pas comment vous y prendre, on vous donne dans cet article quelques petits conseils et gestes simples pour réduire votre pollution numérique !

La pollution numérique, qu’est ce que c’est ?

La pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique et les nouvelles technologies : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques… Egalement appelée « poids carbone », la pollution numérique s’apprécie sur le cycle de vie complet d’un objet : de la fabrication à l’utilisation. Si le numérique était un pays, il aurait 2 à 3 fois l’impact écologique de la France !

Quelques petits gestes simples pour réduire son impact

Faire durer ses appareils électroniques plus longtemps

Le gros de la pollution numérique a lieu au moment de la fabrication du matériel (et non lorsqu’on les utilise). Cela s’explique par l’extraction de métaux et de composants depuis la Chine ou la Corée. Grandes consommatrices, le charbon est la principale source de leur électricité. Finalement, la construction d’un téléphone ou d’une télévision par exemple, influence grandement la quantité de ressources naturelles disponible. Ces ressources ne se renouvellent pas à la même vitesse que nos besoins en constante augmentation. Lutter contre la pollution numérique c’est donc d’abord utiliser moins d’objets informatiques, et les faire durer plus longtemps !

Limiter le visionnage de vidéos

Netflix, YouTube, Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat, Amazon Prime… On connaît presque plus de noms de plateformes vidéos que de noms de plantes sauvages locales ! Et avec l’arrivée de la 5G et des Métaverses, la tendance ne s’annonce pas à la baisse. 60%, c’est ce que représente les vidéos en ligne dans la part du trafic mondial sur internet. En gros, pour vous donner une idée, 1 heure de vidéo émet autant de CO2 que 4 bornes en voiture. Ça paraît peu, mais quand on sait que 4 millions de vidéos sont visionnées chaque minute rien que sur YouTube, on arrive à 960 millions de kilomètres en voiture en une heure. Avec ça, on peut donc faire le tour de la planète 24 000 fois / heure !

L’une des solutions est donc de limiter son usage de la vidéo (on est pas mieux dehors à faire de la rando, ou du vélo ?), et d’abaisser la résolution de celles que l’on ne peut pas s’empêcher de binge watcher 😉

Faire preuve de sobriété sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux, c’est un peu comme les icebergs : il y a les parties immergées et celles qui sont bien à l’abri des regards. En réalité, les deux ont leur importance en termes de bilan carbone. Ce que l’on ne voit pas, ce sont les métadonnées (ce qui est enregistré sans vraiment qu’on le sache) : notre géolocalisation, nos horaires et durées de connexion, notre activité… Parallèlement, ce que l’on voit, c’est ce qui pèse le plus lourd ! Ce sont les vidéos et les photos, les réactions aux posts de nos amis, les messages vocaux échangés sur les messageries instantanées, les publicités des marques qui nous poussent à consommer toujours plus, les nôtres aussi… qui assurons la promotion de notre belle région. Donc essayez de garder à l’esprit que c’est ce dont on est le plus friand qui est aussi le plus polluant…

Pour réduire cet impact, on peut bloquer la lecture automatique des vidéos (comme sur notre site, il faut cliquer sur la petite flèche!) lorsque l’on se rend sur un site ou que l’on scrolle sur les réseaux sociaux. On peut aussi poster une seule photo à la fois, au lieu de dix d’un coup.

Gérer sa boîte mail

En moyenne, un mail parcourt 15 000 km pour rejoindre les serveurs du fournisseur de mails, puis le destinataire du message. C’est plus qu’un aller-retour Paris-Bombay ! Et en fonction du nombre de destinataires, ou de pièces jointes, le bilan s’alourdit. Autre exemple : envoyer un seul email consomme autant qu’une ampoule allumée 25 minutes et le stocker des années, c’est comme laisser l’ampoule allumée alors qu’on a quitté la pièce. 

Alors avoir une gestion raisonnable de sa boîte mail, c’est tout d’abord limiter ses envois de messages électroniques, ne mettre en copie que les destinataires qui seront vraiment intéressés et que vous jugez pertinents, et faire de même pour les pièces jointes. En parallèle, concernant ceux que l’on reçoit, on veille à bien les supprimer au fur et à mesure qu’on les a lus et traités !

Changer sa façon de rechercher sur internet

Une année de recherches internet consommerait 12 0000 gigawatts. Pour vous donner un ordre d’idées, c’est ce qui est nécessaire pour alimenter un pays comme la Norvège en électricité pendant un an. À notre échelle, ça reviendrait par conséquent à laisser 2 milliards d’ampoules allumées pendant 4 jours d’affilée !

L’explication se trouve dans le fait que, quand on tape un mot-clé dans une barre de recherche, le moteur de recherche lance une requête et interroge son index pour trouver les pages qui répondent le mieux à notre question. Et pour ce faire, il fait appel à plusieurs centres de données plus énergivores les uns que les autres : celui qui héberge le moteur de recherche, celui qui héberge son index et ceux qui hébergent les sites internet qu’on consulte. 

L’astuce, c’est donc de taper directement l’URL du site que vous cherchez à consulter au lieu de passer par un moteur de recherche lorsque vous savez déjà ce que vous voulez. Autre moyen de passer l’étape moteur de recherche : mettre en favoris les sites web que vous consultez le plus souvent. Ainsi, vous pourrez diviser jusque par quatre l’impact carbone de vos recherches. Et si vous avez besoin de passer par une petite barre de recherche tout de même, optez pour Lilo, Ecosia ou Qwant qui sont engagés dans l’éco-responsabilité !

Tous ces petits gestes mis bout à bout vont contribuer à la réduction de notre pollution numérique ; mais le meilleur moyen d’agir pour la planète (et pour vous au passage !) reste de faire une pause et de sortir vous balader dans la nature, loin des écrans et des technologies. Déconnexions garanties !

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